mercredi 3 mars 2010

Mon homme est une femme comme les autres

Ce texte est une pure fiction. Toute ressemblance avec un belge existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteure.

Pour ceux qui n'ont ni internet, ni télé, ni radio, ni presse écrite, ni amis et qui ne sortent pas de chez eux (si si ça existe), il y a 15 jours les soldes se terminaient.

Logiquement il y a 14 jours l'Homme a décidé de faire les boutiques. Nous voici donc en pleine rue commerçante, un samedi d'après soldes, à la recherche d'un jean et d'une paire de chaussures.

Première boutique, Zara : Nous voici dc les bras chargés de jeans direction les cabines hommes.
Et là premier scoop : au Zara (chaussée d'Ixelles) une cabine sur deux n'ont pas de rideau. Du coup faire le pied de grue pdt que l'Homme essaie ses fringues, devient bcp moins gênant. Bon l'Homme a choisi une cabine ac rideau, mais les autres clients (italiens) sont bcp moins prudes.
Mais revenons en à la quête du Saint Jeans. Je vous passe les "il ne moule pas trop"; "J'aime pas la couleur finalement" et l'équivalement masculin du "il me moule trop les fesses" : "Il me moule trop les mollets" (!!!)
Résultat on ressort de Zara ac un pull bleu klein. "Ben si, il est bleu klein mon pull, regarde sur fromage & dessert, c bien la même couleur"

Deuxième boutique, H&M : Là honte à moi, j'avais zappé la sortie Sonia Rykiel by H&M, mais on y reviendra plus tard.
Après une heure d'errance dans les rayons, 6 jeans préselectionnés, 2 finalistes. Et l"Homme se transforme en André Manoukian de la mode.
Longue tirade philosophique sur les intérêts des deux candidats (même modèle, même coupe) mais pas la même couleur : 1/2 ton de différence. Face à ce choix cornélien, l'Homme craque : "Bon ben je prends les deux" et cherche à se justifier : "j'en achète pas si souvent, et des jeans on en a jamais trop" (Tout à fait d'accord, tout comme les chaussures, les sacs et les robes noires)
Arrivés en caisse l'Homme sympathise ac le caissier, lui conseille les cabines du Zara voisin. Et là, Ô miracle se voit offrir le merveilleux sac collector Sonia Rykiel, discret, masculin, parfait pour l'Homme qui se dirige fièrement vers la sortie son sac à l'épaule, tout en saluant son ami le caissier.

3ème, 4ème, 5ème et 6ème boutique : Tel cendrillon, l'Homme cherche ac ardeur (et son sac Rykiel) chaussure à son pied.

7ème boutique : Il est 18h20 les magasins ferment dans 10 minutes qd ... Ô second miracle, l'Homme trouve LA paire de chaussures. et conclut cette quête par un majestueux : " Ah ben, on y est comme dans des pantoufles" Bon là j'ai beau lui expliquer que ce sont les mêmes que celles trouvés chez zara, mais juste 2 fois plus cheres, le regard chargé de dédain il me répond : "Mais pauvre profane, chaque modèle est différent, chaque paire de chaussures porte en elle l'espoir d'un jour meilleur" Non en fait il se contente de "La semelle n'est pas la même".

Petit cadeau l'Homme et son sac Rykiel. Par respect de son anonymat le visage de l'Homme est caché.

1 commentaire:

ScarG a dit…

je tiens a exprimer toute ma solidarité avec l'homme que tu maltraites honteusement . Contrairement aux robes sacs et chaussures les jeans ont prouvé leur réelle efficacité productive!
les chaussures c'est comme les appartements et les femmes quand on est bien dedans faut en profiter! (je profite de l'anonymat pour dire des trucs que j'assume pas)!
Bien Bas et tous mes respects à BB qui assume!